vendredi 17 février 2017

Alice au pays des merveilles

Pour continuer ma triste aventure littéraire de 2016, j'ai enchaîné avec un troisième ouvrage du XIXème siècle : Alice au pays des merveilles (Alice's Adventures in Wonderland ). Après avoir longuement hésité à acheter une version très illustrée, j'ai finalement été économe en commençant par la version Castor Poche (je sais, le niveau est très haut) présentant l'histoire en 220 pages.


« Par un beau matin d'été, Alice s'ennuie quand elle aperçoit un Lapin Blanc. Un Lapin Blanc qui possède une montre à gousset ! Il n'en faut pas davantage pour piquer la curiosité de la petite fille : elle décide de le suivre jusque dans son terrier.
Mais au-delà du terrier, c'est un monde merveilleux qui attend Alice : un pays promettant des rencontres surprenantes ... »


Difficile d'attribuer un genre précis à cette histoire … Éminemment littérature de l'imaginaire, j'aurai tendance à la classer en fantasy ou en conte merveilleux. Qu'en pensez-vous ?


Je disais « triste aventure » car grosse déception, moi qui d'Alice n'avait que deux images sensiblement erronées en tête (mais finalement pas tant que ça): les versions de Disney d'un côté (du miroir) et de Tim Burton de l'autre.


Finalement, la version de Disney suit plutôt bien la chronologie de l'histoire originelle et Tim Burton a su transmettre à ses personnages le caractère absurde dont les a affublés Lewis Carroll.


J'ai cependant été très déçu par cette narration qui m'a paru complètement loufoque. La version Disney semblait dépeindre une histoire cohérente alors que Lewis Caroll se contente d'enchaîner les rencontres avec des personnages tous plus bizarres les uns que les autres. Burton offrait, lui, un monde haut en couleurs avec de splendides décors et un Johnny Depp qui fait perdre la tête. La seule chose qui m'a permis d'aller au bout du roman, c'est sa taille, puisque plutôt destiné aux enfants (Il est écrit sur la 4ème de couv' : « Des romans pour les grands : à partir de 9ans »). Je lirai cependant l'histoire à mes neveux/nièces pour deux raisons : d'abord pour partager avec eux ma passion du fantastique et ensuite pour voir si des étoiles brillent dans leurs yeux quand ils s'imagineront être à la place d'Alice.


Suite à ces quelques mésaventures littéraires, j'ai repris goût à la science-fiction en lisant des œuvres plus récentes destinées aux ados : la trilogie La cinquième vague de Rick Yancey et L'alliance des trois (1er tome de la « septualogie » Autre-Monde) de Maxime Chattam. Finalement, un peu d'alternance permet de repartir avec plus d'entrain dans le passé ...

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