lundi 21 décembre 2015

La porte des Dragons

Après avoir lu et apprécié la nouvelle Les êtres de l'abîme, je décidai donc de découvrir cet auteur et de lire (peut-être) l'ensemble de ces œuvres. Ni une, ni deux, je consultai la page relative à Merritt sur Noosfère et constatai que cette nouvelle n'était que la seconde production éditée de l'auteur. Voici donc comment j'en suis arrivé à la lecture de La porte des Dragons.

Pour pouvoir lire cette nouvelle, j'ai commandé le recueil de nouvelles La femme des Bois paru aux éditions Néo en avril 1984.

La porte des Dragons (Through the dragon glass) est la première nouvelle écrite par Abraham Merritt. Elle parut dans le magazine All-Story en Novembre 1917.

« Après avoir pillé la Cité Interdite de Pékin, Herndon ramène la Porte des Dragons et l'expose dans sa chambre à coucher. Un soir, il disparaît. Il réapparaît le lendemain matin, portant les lambeaux d'une robe en soie, le corps meurtri. »

Cette courte nouvelle de 17 pages tient en haleine le lecteur, plus encore si celui-ci est féru de mythologie. On y découvre le mythe du Forgeur de Merveilles, puis on assiste au récit de l'aventure du personnage principal lors de son éphémère disparition.

Deux petits points personnels de déception : l'aventure n'est racontée que dans les grandes lignes, elle manque cruellement de détails (mais il est cependant difficilement envisageable de faire mieux en si peu de pages) et la fin est ouverte (chose que j'apprécie très peu ;) ).

J'ai tellement apprécié cette nouvelle que sitôt la lecture terminée, je me suis précipité sur google pour faire des recherches sur Rak, le Forgeur de Merveilles et les mythes s'y rapportant. C'est ainsi que j'ai découvert que Merritt s'était inspiré pour écrire cette histoire d'une nouvelle bien antérieure : La Dent-de-Dragon qui appartenait au magicien Piou-Lu de Fitz-James O'Brien paru en 1856. 
 

Histoire après histoire, je continue à remonter le temps et à m'éloigner du présent ...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire