Morella, c'est
l'histoire d'un amour, qui n'en était pas un et que le temps a
terni. C'est aussi l'histoire d'une terrible vengeance où la
sorcellerie détourne de la manière la plus abominable possible
l'événement le plus merveilleux de la vie d'un homme ...
Cette très courte
nouvelle de 9 pages (format poche) a été publiée pour la première
fois en 1840 dans le Southern
literary messenger,
mais une lettre écrite par Poe atteste que celle-ci fut rédigée en
avril 1835. La version française a été traduite par Charles
Baudelaire en 1853. En 1962, l'histoire est adaptée au cinéma dans
un sketche de Tales
of terror.
La
lecture de cette nouvelle a pour moi été plaisante mais pas
passionnante. Si le thème est clairement fantastique (forces
occultes, sorcellerie, vie après la mort, possession ou
métempsychose), l'appartenance horrifique n'apparaît que sous la
forme du suspens. Les faits sont relatés très rapidement, pas de
détails et très peu d'action : on n'a pas le temps d'avoir
peur. Peut-être cette histoire aurait-elle méritée d'être
développée, mais je ne doute pas qu'elle ait inspirée par la suite
nombre d'auteurs …
Je
ne sais pas pourquoi mais durant toute cette lecture le personnage de
Morella m'a fait penser au personnage de la sorcière rouge dans Game
of Thrones. À voir
plus tard si ce pressentiment était fondé ...
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