Cette petite
nouvelle de vingt pages (format poche), traduite une nouvelle fois
par Alain Jaubert, est parue pour la première fois en janvier
1834 dans le Godey’s
lady’s book,
sous le titre The
assignation
qui a été repris pour la traduction française « Le
visionnaire ».
Dans le recueil Le masque de la Mort Rouge
de Folio SF,
la nouvelle prend un titre plus révélateur : Le
rendez-vous.
Par une nuit de
ténèbres exceptionnellement profondes, une femme
laisse tomber par
mégarde son enfant dans les eaux du canal.
Quand tout espoir
semble vain, un homme plonge et lui ramène le bébé.
Cette femme lui
fixe alors rendez-vous une heure après le lever du soleil.
Et le lieu du
rendez-vous ne peut pas être plus étrange …
Au moment de la
lecture, je n'ai apprécié que les 6 premières pages et les 2
dernières : un peu d'action au début et du « fantastique »
à la fin. Entre deux, beaucoup de descriptions et narrations, à mon
sens, futiles. C'est la première nouvelle de Poe qui me déçoit.
D'après le comptoir
littéraire, Poe aurait pu s'inspirer d'une nouvelle d'Hoffmann
(Le doge et la dogaresse)
que je n'ai pas encore lue ou ferait la satire de l'aventure de Lord
Byron avec la comtesse Guiccioli qui defraya la chronique en 1819.
Maintenant que je
suis allé à Venise, cette histoire prend une autre résonance.
Peut-être faut-il la lire un soir directement sur place pour ensuite
découvrir directement les lieux de l'action.
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