Beaucoup
plus longue que les premières, cette nouvelle de 108 pages (format
poche) date de 1814. Le titre d'origine en est : Nachricht
von den neuesten Schicksalen des Hundes Berganza
(je sais, l'allemand n'est pas facile à lire). Le titre de
l'histoire est annoté : Hoffmann annonce dès le départ qu'il
poursuit ici le récit de Miguel de Cervantès paru en 1613 : Le
dialogue des chiens Scipion et Berganza.
C'est en rentrant
chez lui que notre narrateur rencontre en pleine nuit Berganza, un
bouledogue noir doué de parole …
Après quelques
pages où le narrateur flatte notre animal pour qu'il raconte son
histoire, celui-ci finit par céder et nous raconte comment sa
rencontre avec la sorcière Cannizarès l'a mené droit au sabbat
organisé par 7 vieilles femmes, un chat noir aux yeux de braise, un
monstrueux crapaud remuant le chaudron et la sorcière Montiella
montant un corbeau noir … Depuis chaque année, en cette nuit
anniversaire, Berganza éprouve des envies d'humain et se voit doué
de la parole humaine.
A ce moment de
l'histoire, on se dit « Cool, il reste 80 pages d'aventures à
lire, ce sera peut-être un peu comme le Salem de Stephen King ! »
Eh bien pas du tout,
il m'a fallu près d'un mois pour terminer cette histoire. Après
cela, Hoffmann, par l'intermédiaire du chien, se livre à une
critique acerbe des artistes de l'époque : tout le monde y
passe (auteurs, comédiens, musiciens …). Voilà pourquoi j'ai fini
cette nouvelle par une lecture diagonale ... Un texte que je ne
recommande pas du tout, de quoi vous dégoûter complètement de
l'auteur.
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