samedi 3 février 2018

Informations sur les récentes fortunes du chien Berganza

Beaucoup plus longue que les premières, cette nouvelle de 108 pages (format poche) date de 1814. Le titre d'origine en est : Nachricht von den neuesten Schicksalen des Hundes Berganza (je sais, l'allemand n'est pas facile à lire). Le titre de l'histoire est annoté : Hoffmann annonce dès le départ qu'il poursuit ici le récit de Miguel de Cervantès paru en 1613 : Le dialogue des chiens Scipion et Berganza.

C'est en rentrant chez lui que notre narrateur rencontre en pleine nuit Berganza, un bouledogue noir doué de parole …

Après quelques pages où le narrateur flatte notre animal pour qu'il raconte son histoire, celui-ci finit par céder et nous raconte comment sa rencontre avec la sorcière Cannizarès l'a mené droit au sabbat organisé par 7 vieilles femmes, un chat noir aux yeux de braise, un monstrueux crapaud remuant le chaudron et la sorcière Montiella montant un corbeau noir … Depuis chaque année, en cette nuit anniversaire, Berganza éprouve des envies d'humain et se voit doué de la parole humaine.

A ce moment de l'histoire, on se dit « Cool, il reste 80 pages d'aventures à lire, ce sera peut-être un peu comme le Salem de Stephen King ! »
Eh bien pas du tout, il m'a fallu près d'un mois pour terminer cette histoire. Après cela, Hoffmann, par l'intermédiaire du chien, se livre à une critique acerbe des artistes de l'époque : tout le monde y passe (auteurs, comédiens, musiciens …). Voilà pourquoi j'ai fini cette nouvelle par une lecture diagonale ... Un texte que je ne recommande pas du tout, de quoi vous dégoûter complètement de l'auteur.

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