Il
m'arrive très souvent d'être déçu par les adaptations
cinématographiques des lectures que j'ai appréciées. D'abord parce
que les personnages n'ont pas du tout la tête que je leur avais
attribuée. Ensuite, et surtout, parce que de nombreux passages
manquent dans le film ou, pire encore, que l'histoire a été
totalement remodelée.
C'est
pourquoi maintenant, je préfère voir le film avant de lire le livre
(ce qui parfois peut prendre beaucoup de temps avec toutes les sagas
fantastiques adaptées au cinéma) mais ça en vaut généralement la
peine.
Pas
là !
Si
j'avais adoré le film de Tim Burton en 1999 (quoi, presque 20
ans ?!), ça n'a pas été du tout le cas avec la nouvelle.
Celle-ci,
publiée pour la première fois en 1820 dans le recueil The
Sketch Book of Geoffrey Crayon, Gent,
longue de 64 pages (format poche), est complètement plate.
Pour
ceux qui ne connaissent pas (“comment est-ce possible ?!” :oP),
La
Légende de Sleepy Hollow
raconte la rencontre d'un maître d'école, épris de la fille d'un
notable, avec le légendaire cavalier sans tête.
Dans
mon souvenir du film, il y avait beaucoup de suspens, d'angoisse, de
ténèbres (propre à l'atmosphère de Tim Burton) et d'action.
Alors, j'ai lu, j'ai lu, mais ce n'est qu'au bout de 50 pages que
l'“action” commence. En 5 pages, c'est bouclé et en plus, on
n'est même pas sûr du dénouement. L'auteur laisse planer le doute
pour permettre au lecteur de se faire son idée. Personnellement, je
déteste ça. ;)
Bref,
j'ai bien envie de revoir le film pour savoir s'il est aussi bon que
dans mon souvenir. J'en ferai alors une chronique, ma première
cinématographique ...