En
1809 (ça
colle bien avec le titre originel),
E.T.A. Hoffmann écrit sa première nouvelle : Le Chevalier
Glück (Ritter
Gluck. Eine Erinnerung aus dem Jahre 1809 ).
Celle-ci
paraît pour la première fois en 1820. C'est la seconde nouvelle
dans le recueil Contes
paru aux éditions Folio Classique.
Comptant
à peine 18 pages, cette nouvelle relate l'étrange rencontre entre
le narrateur et un personnage haut en couleur. Une discussion
passionnée s'établit entre les deux autour de l'interprétation
d'un opéra, Iphigénie en Aulide, composé en
1774
par Christoph
Willibald Glück (1714-1787). Point étonnant, cet opéra est en
français (point commun avec Jacques Callot).
Sans
recherches et sans connaissance du titre allemand de cette nouvelle, on
ne peut pas penser que cette histoire appartient à la
science-fiction. La trame narrative reste banale, se contente de
relater les rencontres et discussions entre les deux personnages et
rien de surprenant ne paraît. Mais avec ces deux indices, peut-être
que certains auront déjà tout compris à l'histoire sans l'avoir
lue, alors je ne vais pas en dévoiler plus …
Si
j'avais un conseil à donner sur comment lire cette histoire, je vous
inviterai à vous rendre à Berlin, ville chargée d'histoire. Un
dimanche après-midi, ensoleillé, 20-22 degrés, trouvez une place
confortable sur l'Avenue Unter den Linden (mais pas trop proche de la
porte de Brandebourg), si possible près d'un endroit d'où s'élève
un petit air classique, puis laissez-vous porter par les mots …
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