mercredi 18 octobre 2017

Le Chevalier Glück

En 1809 (ça colle bien avec le titre originel), E.T.A. Hoffmann écrit sa première nouvelle : Le Chevalier Glück (Ritter Gluck. Eine Erinnerung aus dem Jahre 1809 ). Celle-ci paraît pour la première fois en 1820. C'est la seconde nouvelle dans le recueil Contes paru aux éditions Folio Classique.

Comptant à peine 18 pages, cette nouvelle relate l'étrange rencontre entre le narrateur et un personnage haut en couleur. Une discussion passionnée s'établit entre les deux autour de l'interprétation d'un opéra, Iphigénie en Aulide, composé en 1774 par Christoph Willibald Glück (1714-1787). Point étonnant, cet opéra est en français (point commun avec Jacques Callot).



Sans recherches et sans connaissance du titre allemand de cette nouvelle, on ne peut pas penser que cette histoire appartient à la science-fiction. La trame narrative reste banale, se contente de relater les rencontres et discussions entre les deux personnages et rien de surprenant ne paraît. Mais avec ces deux indices, peut-être que certains auront déjà tout compris à l'histoire sans l'avoir lue, alors je ne vais pas en dévoiler plus …

Si j'avais un conseil à donner sur comment lire cette histoire, je vous inviterai à vous rendre à Berlin, ville chargée d'histoire. Un dimanche après-midi, ensoleillé, 20-22 degrés, trouvez une place confortable sur l'Avenue Unter den Linden (mais pas trop proche de la porte de Brandebourg), si possible près d'un endroit d'où s'élève un petit air classique, puis laissez-vous porter par les mots …

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