Il y a 2 posts de cela, je
concluais ainsi
: "Histoire
après histoire, je continue à remonter le temps et à m'éloigner
du présent ..."
Quitte à
m'éloigner du présent, autant y aller franco et revenir directement
aux prémices de la Science-fiction. Alors ni une, ni deux, j'ai
foncé sur google et son pote wiki, histoire de me renseigner sur
l'histoire de ce genre littéraire et j'ai découvert que la première
œuvre faisant figure de number one en Science-fiction était
Frankenstein (Frankenstein
or The Modern Prometheus)
! Ça tombait bien puisqu'à ce moment Folio
SF rééditait tout juste le livre :
«C’est alors
qu’à la lueur blafarde et jaunâtre de la lune qui se frayait un
chemin au travers des volets, je vis cet être vil – le misérable
monstre que j’avais créé. Il soulevait le rideau du lit et avait
les yeux – si l’on peut les appeler ainsi – fixés sur moi. Ses
mâchoires s'ouvrirent et il bredouilla quelques sons inarticulés,
tandis qu’un rictus ridait ses joues. Peut-être dit-il quelque
chose, mais je ne l'entendis pas. Il tendit une main comme pour me
retenir, mais je m’échappai et descendis précipitamment les
escaliers. Je me réfugiai dans la cour de la maison que j’habitais
; j’y demeurai le reste de la nuit, marchant de long en large dans
un état d’agitation extrême, écoutant attentivement, percevant
et redoutant le moindre son, comme s’il devait annoncer l’approche
de ce cadavre démoniaque auquel j'avais si malheureusement donné la
vie.»
Et j'me suis lancé
dans sa lecture … Et j'm'y suis perdu … Et, page par page, ça a
duré longtemps jusqu'au pur et profond dégoût de la lecture.
Alors de nombreuses
choses m'ont déplu. D'abord, l'histoire était complètement
différente de l'idée que je m'en était faite. Moi qui pensais
assister à la naissance de la créature en suis resté pour mon
compte. Ensuite, le style ampoulé, les phrases à rallonge, le
vocabulaire et les tournures soutenus, le romantisme latent,
l'absence d'action au profit du suspens psychologique (…) ont peu à
peu usé ma volonté daller jusqu'au bout. Ce qui m'a convaincu
d'arrêter, c'est la lâcheté du héros et créateur Victor
Frankenstein qui n'assume en rien ses actes et évite tant une
confrontation avec sa créature.
Je suis cependant
déçu de ne pas avoir lu la suite pour découvrir l'histoire de la
créature. Qui sait, peut-être qu'un jour, je me replongerai dans
cette lecture … Mais pas de sitôt ...
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