Après
avoir lu et apprécié la nouvelle Les êtres de l'abîme, je
décidai donc de découvrir cet auteur et de lire (peut-être)
l'ensemble de ces œuvres. Ni une, ni deux, je consultai la page
relative à Merritt sur Noosfère et constatai que cette nouvelle
n'était que la seconde production éditée de l'auteur. Voici donc
comment j'en suis arrivé à la lecture de La porte des Dragons.
Pour
pouvoir lire cette nouvelle, j'ai commandé le recueil de nouvelles
La femme des Bois paru aux
éditions Néo en avril 1984.
La
porte des Dragons (Through
the dragon glass) est
la première nouvelle écrite par Abraham Merritt. Elle parut dans le
magazine All-Story en Novembre 1917.
« Après
avoir pillé la Cité Interdite de Pékin, Herndon ramène la Porte
des Dragons et l'expose dans sa chambre à coucher. Un soir, il
disparaît. Il réapparaît le lendemain matin, portant les lambeaux
d'une robe en soie, le corps meurtri. »
Cette
courte nouvelle de 17 pages tient en haleine le lecteur, plus encore
si celui-ci est féru de mythologie. On y découvre le mythe du
Forgeur de Merveilles, puis on assiste au récit de l'aventure du
personnage principal lors de son éphémère disparition.
Deux
petits points personnels de déception : l'aventure n'est
racontée que dans les grandes lignes, elle manque cruellement de
détails (mais il est cependant difficilement envisageable de faire
mieux en si peu de pages) et la fin est ouverte (chose que j'apprécie
très peu ;) ).
J'ai
tellement apprécié cette nouvelle que sitôt la lecture terminée,
je me suis précipité sur google pour faire des recherches sur Rak,
le Forgeur de Merveilles et les mythes s'y rapportant. C'est ainsi
que j'ai découvert que Merritt s'était inspiré pour écrire cette
histoire d'une nouvelle bien antérieure : La
Dent-de-Dragon qui appartenait au magicien Piou-Lu de Fitz-James
O'Brien paru en 1856.
Histoire
après histoire, je continue à remonter le temps et à m'éloigner
du présent ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire